RégiOn

NATURE

Alhéli

Région
Désert de Kierm
Nature
Végétal
Description : L'alhéli est une plante basse aux feuilles épaisses et nervurées, couvertes d'une fine pellicule cireuse. Elle pousse en petites grappes sur des terrains secs et très minéralisés. Ses fleurs, d'un jaune lumineux presque doré, s'ouvrent uniquement lorsque la température dépasse 40°C. L'intérieur de ses bulbes contient un gaz naturel extrêmement léger, issu d'un processus chimique rare qui combine photosynthèse et fermentation. Chaque plante ne combine qu'une infime quantité de gaz, et il faut en récolter des centaines pour espérer obtenir une quantité suffisante pour remplir un ballon d'une Jonque de Vent. Ces plantes ont une durée de vie de trois à quatre mois en saison chaude et sont très fragiles et sensibles à l'humidité. De par ses propriétés, cette plante est très recherchée et certains herboristes essaient encore à ce jour de construire des serres pour permettre une exploitation plus intensive des alhéli. Cependant, la plante semble capricieuse et elle ne donne pas autant de gaz qu'à l'état sauvage.

Effets : Le gaz extrait de ces plantes est plus léger que l'air. Il est aussi inflammable, inodore et incolore. Assez volatile, il nécessite un stockage rapide après récolte avant de se disperser dans l'air.

Usages : Le gaz de l'alhéli est principalement utilisé pour remplir les ballons des Jonques de Vent. En raison de la faible quantité de gaz produite par chaque plante et de sa fragilité naturelle, l'exploitation massive de cette plante est très complexe. Il n'est pas économiquement viable de produire ce gaz en grande quantité sans installations spécialisées, les serres, qui ne donnent même pas le rendement escompté. Le moindre choc ou perforation des bulbes peut aussi rendre la récolte inutile. Le gaz étant hautement inflammable à l'état pur, cela impose des protocoles très stricts pour son transport et son stockage et le rend impropre à une utilisation domestique. Son usage en-dehors des cadres imposés (quasi uniquement pour les Jonques de Vent) est illégal dans toutes les nations, car des accidents liés à des manipulations amateurs ont provoqué des incendies dévastateurs par le passé.

Voir l'image en grand

Arkonium

Région
Fehor, profondeurs des mines
Nature
Formation cristalline
Description : Les clusters d'Arkonium sont faciles à repérer grâce à leur aspect noir obsidienne parsemé de reflets bleus abysse. Ils sont trouvables au plafond comme au sol. Des arcs électriques ont la fâcheuse tendance à sauter de pointes en pointes lorsqu'il y a plusieurs cristaux dans la même grotte. Méfiez-vous des coups de bourre.

Effets : Même si vous ne le savez pas vous apprendrez, à vos dépends, que les cristaux d'Arkonium ont la fâcheuse tendance à se charger en électricité. Leur structure interne leur permet d'être anormalement sensibles à l'électricité statique présente dans l'air. Effectuez quelques mouvements autour de vous et le cristal commencera à se charger. Une fois chargé, le courant se comporte comme à l'accoutumée : attention à vous si vous êtes reliés à la terre, vous pourriez être parcourus d'une sensation assez désagréable.

Usages : L'usage le plus commun provient de certains marchands qui commercialisent des allumes feux composés d'un petit cristal d'Arkonium entouré d'une corde. Déroulez celle-ci et faites rapidement tourner l'embout à la manière d'une fronde via la corde. Approchez ensuite le cristal de vos brindilles pour libérer un petit arc électrique, suffisant pour démarrer votre feu.

Voir l'image en grand

Cramoisève

Région
Partout
Nature
Végétal
Description : Peu importe l’environnement, la cramoisève ne passe jamais inaperçue. Toujours perchée sur une carcasse en décomposition, elle dresse son tronc épais, noir et craquelé, comme un vestige carbonisé. À son sommet, de lourds fruits rouge orangé, luisants et juteux, semblent palpiter d’un appétit inverse. Leur éclat sanglant attire immanquablement les regards et les bêtes. L’air autour d’elle est saturé d’une odeur puissante de viande fraîche, appétissante. Les carnivores des environs, le museau frémissant, s’approchent, souvent jusqu’à goûter ces fruits suintants… et ainsi, l’infection commence. Contrairement aux plantes ordinaires, la cramoisève ne s’ancre pas au sol : elle ne tire rien de la terre. Ses racines, courtes et voraces, s’enfoncent directement dans le cadavre qu’elle parasite. Elle se nourrit exclusivement des chairs et fluides du défunt, dont elle accélère la décomposition pour mieux l’absorber. Fleur éphémère, elle atteint sa maturité en quelques semaines à peine. Dès que ses fruits sont formés et que son parfum atteint son pic, la carcasse est déjà vidée. Ayant consumé toute sa source de vie, la cramoisève meurt en l’espace de dix jours après l’éclosion, laissant derrière elle une terre stérile... Mais souvent, plusieurs bêtes infectées.

Effets : Les effets de la cramoisève se manifestent quelques heures seulement après l’ingestion de ses fruits. Le pollen, insidieux, se répand dans l’organisme de l’hôte, atteignant rapidement le cerveau. C’est là que la plante germe. Elle y déploie ses premières racines, y enfonce ses fibres noires et affamées, y sème sa volonté. L’écorce sombre, dure comme la pierre, commence alors à apparaître, recouvrant peu à peu les zones conquises : d’abord la tête, puis le cou, la poitrine, les membres. En parasitant le cerveau en premier, la plante prend le contrôle du comportement. L’instinct de l’hôte est déformé, réécrit. Il devient violent, féroce, obsédé par le sang. Chaque blessure infligée à une autre créature devient une opportunité pour semer. Lorsque les racines atteignent les organes vitaux, elles les absorbent, les exploitent, parfois les remplacent. Seuls les muscles sont épargnés, mieux encore : la cramoisève les renforce. Elle enserre les fibres, les soutient, les densifie, offrant à la créature une force décuplée. Mais ce pouvoir a un prix. L’hôte meurt à petit feu, ses tissus vidés, son énergie siphonnée. Son espérance de vie chute brutalement. Et pourtant, pendant ce court laps de temps, il devient autre chose : une bête plus puissante, plus résistante, plus meurtrière qu’il ne l’a jamais été.
Aucun carnivore n’est à l’abri.
Pas même les hommes.

Usages : Du fait de sa dangerosité et de son mode de pollinisation unique, la cramoisève est une plante particulièrement difficile à cultiver. Son cycle de vie très court, et sa dépendance à un cadavre hôte, rendent ses apparitions dans la nature aussi rares que redoutées. Pourtant, malgré sa rareté, certains convoitent ses effets : les fruits, s’ils sont cueillis avant maturité, peuvent être mis à macérer pour produire un alcool noir, dense et visqueux. La cueillette prématurée, combinée à la fermentation, affaiblit le pollen et neutralise ses effets mentaux les plus dangereux. Les racines parasitaires ne s’étendent plus dans l’organisme. À la place, de fines racines, presque microscopiques, s’ancrent temporairement dans les fibres musculaires, augmentant grandement la force physique du buveur. Cette augmentation surhumaine temporaire intéresse de nombreux individus dans tout le continent, allant de l'aventurier en difficulté au malfrat braquant une banque. Selon la qualité du fruit et la durée de la macération, ce breuvage peut également exacerber l’agressivité. Des cas de meurtres accidentels suite à des excès de rage ont déjà été observés en cas de mauvaise préparation de l'alcool noir. Il est aussi fortement déconseillé d’en abuser : les racines, même affaiblies, causent des micro-lésions internes. Les utilisateurs réguliers souffrent de douleurs musculaires chroniques, de spasmes... et parfois, d’une dépendance difficile à briser.

Voir l'image en grand

Flériole

Région
Averos
Nature
Végétal
Description : Les plants de fériole s’épanouissent dans les contrées rêches et glaciales d’Averos. Capables d’atteindre 1 mètre 50 de hauteur, les fines veinules de la tige sont protégées sous un épais épiderme dentelé d’épines à la manière de ronces communes. La structure organique des férioles est de ce fait rigide dans le but de survivre aux températures extrêmes de même qu’aux intempéries qui sévissent sur le continent averan : les épines de plusieurs centimètres percent et rognent la glace au fur et à mesure de la croissance du tronc, et ses amples feuilles presque cuirassées supportent le poids de la neige sans se briser. Spécimens rarissimes pouvant vivre jusqu’à cinq ans, les férioles poussent généralement à l’abri d’un obstacle susceptible d’obstruer les vents gelés de leur environnement, tel qu’un arbre, un rocher, une colline, l’entrée d’une grotte... etc. Les plants ont la particularité de pousser pêle-mêle, entrelacés les uns aux autres dans une sorte de buisson inextricable qu’on a longtemps cru être une seule et même plante : les graines contenues dans le bourgeon central tombent en réalité sur le sol à la faveur de l’été et poussent derechef dans un singulier cycle continu. Les pétales d’un rouge saumâtre sont fort identifiables sur la blancheur crue des neiges éternelles, portant une couronne de piques pour tout avertissement. Car si le bourgeon de la fériole et les graines qu’il contient sont d’un goût sucré absolument délicieux en plus d’être extrêmement nutritifs, ce même bourgeon est tout à fait capable de projeter alentour un gaz redoutable nommé la mangerêve...

Effets : La fériole est un délice dans un désert aride de ressources. L’espèce aurait probablement disparu de longue date au profit des animaux affamés qui parcourent la toundra, si elle n’était pas parvenue à développer un ingénieux moyen de défense. Lorsque effleurée ou sensiblement trop secouée, la plante libère par son bourgeon un nuage de mangerêve sur une dizaine de mètres alentour. Ses épines peuvent également inoculer cette affliction si le gaz n’est pas parvenu à repousser l’affamé. Ce produit psychotrope plonge ses victimes dans un marasme de terreurs et d’instincts grégaires de défense, capable de leur faire oublier jusqu’au goût délicieux des férioles... Les animaux détournent alors museau et sabots en quête d’une pitance un peu moins dangereuse et mortelle, inconscients de faire l’objet d’une vaste manipulation. Ironiquement, les plants les plus vieux ne parviennent plus à façonner de mangerêve, et les herbivores qui absorbent leurs graines contribuent à répandre l’espèce un peu plus loin au cœur des montagnes enneigées.

Usages : Prélevée avec précaution, la fériole peut nourrir un groupe entier de voyageurs tant son fruit, ses pétales et ses graines sont caloriques et nutritifs. Depuis la découverte récente de la plante, certains éminents cuisiniers tâchent de servir ce met extrêmement rare aux familles les plus fortunées. La fériole souffre par ailleurs d’une exploitation criminelle pour sa mangerêve, détournée au moyen de sacrifices en un gaz d’envergure profondément nocif.

Voir l'image en grand

Kairia

Région
Fehor
nature
Végétal
Description : Les kairia sont des petits arbustes dont les troncs peuvent atteindre environ 1 mètre 30 de hauteur dans de bonnes conditions. Leur silhouette très élancée est surmontée de larges feuilles proches de la fougère. Malgré leur aspect dentelé de trous, ces feuilles en parfaite santé grandissent de 5 à 50 cm selon la croissance de la plante. Les kairia vivent en effet une dizaine d’années et renouvèlent leur parure sans saison de prédilection. Leurs ressources sont néanmoins judicieusement réparties en fonction des subsistances disponibles, ainsi les feuilles seront plus rachitiques d’apparence et beaucoup moins nombreuses en hiver qu’en été. Le tronc noueux arbore une teinte bleu foncé tout à fait caractéristique, lorsque les feuilles sont plus claires : le bleu profond des voilures laisse place à des nuances violacées vers le cœur de l’appendice et les nervures en forme d’étoiles de mer à six branches tendent vers une intense clarté. Les kairia ont la caractéristique de ne pousser qu’à proximité d’eau strictement potable loin sous la ramure des arbres, tel que les berges d’étendues calmes ou d’eaux vives qui ponctionnent en quantité les forêts de Fehor. Ces plantes se révèlent en outre comestibles et incarnent de fait un fort symbole de chance pour les locaux. Nombre d’âmes égarées ont pu survivre grâce à la découverte inespérée d’un kairia dans les sous-bois, tout à la fois source de nourriture et preuve d’une hydratation saine ! Il n’est donc guère étonnant que l’espèce soit aussi rapidement devenue un symbole d’espoir et de survie. Quand elles sont arrachées ou vouées à la mort, les kairia perdent progressivement leurs couleurs jusqu’à adopter une pigmentation entièrement blanche dotée de nuances nacrées une fois les feuilles séchées.

Effets : L’écorce se détache du bout de l’ongle en lamelles caoutchouteuses afin d’atteindre la chair blanche de l’arbuste, unique partie comestible. Son goût, douceâtre et écœurant, pourrait se rapprocher de la noix de coco s’il n’était pas aussi ardu à apprécier. Son apport nutritif est malgré tout extrêmement élevé pour peu que la chair soit dégustée crue et tout juste prélevée sur un spécimen vivant. Ne vous avisez pas de la cuire ou de la laisser sécher, auquel cas rien d’autre ne vous attend qu’une charmante intoxication alimentaire. Il est en revanche possible de trancher le tronc pour l’emporter de sorte que l’écorce puisse continuer à protéger hermétiquement la chair. Celle-ci pourra alors être conservée durant encore une dizaine de jours.

Usages : Les Fehrois ont pour coutume de se doter de colifichets confectionnés en feuilles séchées de kairia supposés garantir une chance éhontée à leurs détenteurs. Les nervures en forme d’étoiles sont d’ailleurs souvent uniquement prélevées, débarrassées de leurs toiles membraneuses. Bien sûr, les plants sont également utilisés régulièrement par les voyageurs. Les kairia ne sont cependant ni suffisamment répandus ni assez succulents pour être dégustés davantage que nécessaire. Hors situations pressantes, de véritables rations seront toujours privilégiées.

Voir l'image en grand

Machalite

Région
Averos, mines de la Fosse
Nature
Minerai métallique
Description : D'une couleur grise a priori banale, les gisements de Malachite se distinguent par leurs faces très lisses. Une fois transformé en lingots, ceux-ci sont plus légers que les lingots de fer mais aussi moins résistants.

Effets : La propriété principale pour laquelle la Machalite est utilisée concerne son coefficient de friction. Il est quasiment nul, ce qui signifie que la Machalite n'a presque aucun frottement avec son environnement ce qui la rend extrêmement glissante.

Usages : Les usages de la machalite sont assez niches. Afin d'exploiter au mieux sa propriété, elle est souvent utilisée en plaquage sur d'autres métaux. Vous ne verrez quasiment jamais quelque chose forgé purement en machalite (trop fragile et difficile à obtenir en grandes quantités).

Comme sa propriété le suggère, elle peut remplacer les graisses et autres suies utilisés pour les parties mouvantes des constructions. On en observe souvent plaqués sur les roulements des roues de calèche, les engrenages de moulins ou encore sous forme de patins posés sous de lourds équipements afin de faciliter leur déplacements en les poussants. Bien que plus cher que la graisse, l'utilité principale tient dans une meilleure durabilité et une meilleure résistance aux changements de températures. Beaucoup des moulins à Averos ont leurs engrenages plaqués en malachite, ce qui leur permet de fonctionner pendant les grands froids, là où la graisse perdrait ses propriétés.

On peut aussi noter une nouvelle pratique Fehroise de plaquage d'armures en machalite: en sacrifiant une partie de la résistance aux chocs, ces armures acquièrent une excellent capacité de déviation des projectiles et autres coups tranchants et perforants.

Voir l'image en grand

Mouguier

Région
Kierm, désert profond
Nature
Végétal
Description : Endémiques du désert de Kierm, les Mouguiers sont un élément important de ce fragile écosystème. Adaptés à la survie dans le désert, ils ne possèdent pas de feuilles au bout de leurs branches. Leur écorce est extrêmement épaisse afin de ne pas perdre l'humidité qu'ils emmagasinent. Au bout des branches se trouvent les "fruits" de l'arbre. Des globes bleu ciel, aussi gros que leur poids le permet. Ils sont remplis d'eau puisée en profondeur, sucrée par la sève de l'arbre. Une fine paroi translucide maintient le tout en état. Lorsqu'ils sont trop lourds, ils tombent et viennent s'éclater au pied de l'arbre, créant des flaques puis au fil du temps de véritables petits oasis.

Effets : Leur eau, ils vont la chercher très profondément dans le sol, dans les nappes phréatiques. Elle remonte ensuite le long de ces racines jusqu'au plus hautes branches, abreuvant l'arbre pendant son passage. Pendant sa remontée, l'arbre y purge une partie de son épaisse sève sucrée qui s'y mélange. Arrivée au bout de ses branches, elle est poussée à l'extérieur petit à petit entourée de sève qui sèche au fur et à mesure. Ces perles de moug sont un élément central des petits écosystèmes qui se forment autour des mouguiers. Lorsqu'elles n'arrivent pas à se regrouper en assez gros lacs, les flaques d'eau sucrée s'évaporent et laissent derrière elles des petits cristaux de sucre.

Usages : Les premiers usagers de ces arbres sont la faune et la flore du désert. Petits herbivores comme grands prédateurs, tous vivent plus ou moins loin de ces oasis sucrés. Il en est de même pour les plantes qui prospèrent à proximité. Viennent ensuite les nombreuses tribu kiermennes. Les cartographies des emplacement de ces arbres ont une certaine valeur. Un peu de savoir-faire et beaucoup de délicatesse rendent possible la cueillette des perles de moug. Tenues dans des filets, elles peuvent être transportées. Ces arbres sont une bénédiction, trouver un mouguier signifie trouver de la viande, des plantes médicinales, du sucre etc. tout ce dont une tribu a besoin.

Voir l'image en grand

Solis

Région
Averos, carrières de pierres
Nature
Minerai rocheux
Description : Le Solis est une roche pâle et mate de couleur blanche. Assez poudreuse à l'état naturel, un court processus de raffinage dans de gros fours permet de grandement augmenter sa solidité.

Effets : Le Solis a une capacité d'absorption de la chaleur hors du commun. Lorsque la pierre est proche d'une source de chaleur ou sous les rayons du soleil, celle-ci absorbera la quasi-totalité de l'énergie thermique lui arrivant dessus. En parallèle, elle renvoie la chaleur stockée de manière très diffuse et douce. Ainsi, un cailloux de Solis plongé dans un brasier pendant quelques minutes pourra vous réchauffer les mains pendant plusieurs heures. Attention tout de même, la capacité d'absorption du Solis est limitée (proportionnelle à sa taille), exposée a trop de chaleur sans pouvoir s'en débarrasser la pierre pourrait éclater brutalement.

Usages : Le solis est principalement utilisé comme matériau de construction par les Averans. Cela permet aux routes et bâtiments de leurs plus grandes villes de ne jamais souffrir des grands froids du continent. Se gorgeant de la lumière du soleil pendant la journée, cette chaleur est irradiée dans toute la ville en continu même pendant la nuit, empêchant les températures de tomber dans le négatif.

Ne relâchant sa chaleur que de manière très lente et diffuse, il n'est pas possible de cuisiner avec des pierres de Solis. Cependant il est commun pour les habitants de s'en servir comme chauffe mains ou autres moyens d'éviter les engelures. Il n'est pas rare pour les familles de placer des petites boules de Solis au-dessus du feu afin de pouvoir les garder dans sa poche la journée, ou de les mettre dans ses chaussures le soir, afin de faire sécher le cuir et rendre le froid plus supportable.

Grâce aux échanges internationaux, les connaissances kiermennes en matière de tissage fin ont permis une récente découverte. La poudre de Solis possédant les mêmes propriétés, il est possible d'en incorporer sur des vêtements en suivant une méthode de tissage particulière permettant aux grains d'être emprisonnés dans le tissu. On a pu ainsi voir l'apparition de "capes chaudes" très prisée des Averans. Beaucoup plus légères et fines que leurs homologues rembourrées en laine et autre matériaux isolants, une nuit prêt du feu et votre corps seras enveloppé d'une douce chaleur pendant la journée. Facilitant grandement les voyages dans le grand froid. La poudre devant être assez fine et diffuse pour ne pas trop alourdir la cape, l'effet reste léger et assez court. Cela ne remplace pas toute la panoplie du marcheur des neiges, mais c'est un ajout plus qu'agréable.

Voir l'image en grand

Zoïline

Région
Fehor, brèche de Zoïlakh
Nature
Rocheuse et organique
Description : Trouvable dans les sombres recoins de la brèche, la Zoïline ajoute beaucoup à l'étrangeté du paysage. Leur apparition n'est pas naturelle, elle est trouvable à même le sol souvent enfouie sous la cendre ou la terre. Elle peut aussi s'être retrouvée piégée dans les formations cristallines flottantes propre à ce lieu. Résultats de la funeste fusion d'une magie destructrice, d'être vivants pulvérisés et de roche fondue cette pierre arbore une couleur noire violacée. Certains morceaux sont semi transparents, laissant voir une sorte de matière blanchâtre violacée mouvante à l'intérieur, faisant penser à un liquide. Cela semble être purement un effet d'optique car même éclatée en morceaux, rien ne coule de cette roche.

Effets : En raison de sa très faible popularité auprès du public, les causes des effets de la Zoïline n'ont pas étés investiguées en détails. Ce qu'on peut facilement observer en revanche, est la particularité de la pierre à réagir au contact d'objets ou individus bénis par Nyxar. Lorsque c'est le cas, la pierre semble vibrer et on peut y voir l'étrange liquide laiteux s'agiter. Elle permet donc de savoir si un objet est enchanté ou si quelqu'un possède de la magie.

Usages : Il n'y a aucun usage officiel de la Zoïline. Conséquence directe de la catastrophe ayant frappé Novalia et ses alentours, l'opinion publique refuserait catégoriquement l'exploitation d'une telle ressource: autant broyer les os des morts pour en faire de la farine.

Cependant, les effets de la pierre restent convoités par beaucoup et elle est très populaire au marché noir. Permettant d'identifier des mages ou objets enchantés, les grands magnats du crime la portent souvent en bijoux. Avec elle, ils vérifient l'authenticité des enchantements maudits qu'ils achètent ou s'assurent que leurs interlocuteurs ne sont pas dangereux. Mais son utilisation n'est pas liée au crime, il arrive souvent à la garde de confisquer ces objets à des aventuriers et autres explorateurs qui s'en servent pour mieux analyser leur environnement.

Enfin, de manière assez honteuse et cachée, certains enquêteurs ou gardes ont parfois recours à cette pierre afin d'accélérer leurs enquêtes ou confirmer des soupçons. Vous n'en verrez jamais la couleur dans des rapports officiels, ce genre de trouvailles étant attribuées à l'intuition de l'inspecteur ou autres éléments invérifiables.

Voir l'image en grand